Harold

Harold est une forme longue qui s’appuie sur une ingénierie et suit différentes étapes

Sa genèse – Equilibre et Chaos

  • Demande de Suggestion : Un joueur demande au public une suggestion qui va l’inspirer ainsi que ses partenaires (lieux – objet – mot)
  • Ouverture : Processus de groupe utilisé pour générer un « nuage d’idées » à partir de la suggestion du public avant de lancer les scènes (painting – fact-line – invocation – monologue)
  • Scènes 1 : Enchainement de scènes en binôme qui débutent une histoire et répondent à la plateforme (Qui je suis – qui sommes nous l’un pour l’autre – où sommes nous – Pourquoi sommes nous là)
  • Jeu de groupe A : Traitement collectif de toute action inhabituelle apparue dans la scène 1 ou inspirée par la suggestion ou le nuage d’idées de l’ouverture
  • Scènes 2 : Développement des histoires, des relations, des enjeux débutées dans la scène 1
  • Jeu de groupe B : Traitement collectif de toute action inhabituelle apparue dans la scène 1 ou 2 ou inspirée par la suggestion ou le nuage d’idées de l’ouverture
  • Scènes 3 : Scène(s) finale qui permet aux différents binômes de se connecter ainsi que leurs histoires pour proposer une scène chorale.


La pratique de l’improvisation est accessible à tous 

Pour improviser, il est avant tout nécessaire d’être curieux

Pratiquer l’improvisation c’est …

Etre en accord : Celui-ci est une évidence. Être d’accord avec les intentions de votre partenaire de scène, pas forcément avec les intentions du personnage

Esprit de groupe : Comment une équipe intègre plusieurs voix individuelles en une seule voix. Obtenir un ensemble sur la même longueur d’onde. S’écouter les uns les autres.

Écouter : Non seulement pour entendre les mots qui sortent de la bouche, mais aussi pour entendre l’intention et la comédie qu’ils montrent.

Jouer avec intelligence : S’engager à jouer aussi réel que possible, pour ancrer votre personnage dans la réalité du mieux possible. Au meilleur de votre intelligence, être aussi réel dans ce personnage que possible.

Jouer c’est aussi …

Réagir : il ne faut surtout pas planifier, au contraire il faut réagir en temps réel à une situation. Une des erreurs de l’improvisateur est de chercher à construire à l’avance la scène dans sa tête.

Etre à l’écoute de l’autre : une impro ça se construit à plusieurs, grâce à toutes les idées que les joueurs amènent et qui constituent peu à peu la scène. Il faut donc écouter et observer les autres partenaires.

Avoir confiance en l’autre : il faut avoir confiance dans ses partenaires, être sûr que vous pouvez compter sur leur aide si vous êtes empêtré dans une scène.

Exprimer ses émotions : il faut savoir se lâcher et ne pas faire les choses à moitié

Faire preuve d’imagination : avoir des idées intéressantes et originales, sans être trop complexes à jouer, c’est un des principaux challenges de l’improvisateur

Utiliser le corps : la parole peut être l’ennemie d’une scène. Trop parler peut miner une scène. Parfois mieux vaut des gestes bien exécutés. Le jeu corporel est donc très important

Etre énergique : une bonne impro n’est pas forcément une scène avec une bonne histoire ou des blagues, c’est souvent une scène où l’on a eu de l’énergie sur scène.

Se concentrer : contrairement aux apparences, les improvisateurs sont loin d’être désinvoltes et dissipés.

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